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Le cheminant
1 décembre 2015

Aider Renaud retenu au Népal.

Bonjour à toutes et tous,

J'ai eu connaissance ce soir par notre journal régional de la mauvaise aventure arrivée à Renaud Meysonnier de Monistrol sur Loire.

Je ne connais pas particulièrement ce jeune mais sa mésaventure me touche. Jeune diplômé d'histoire, il rêve depuis tout petit de faire un grand voyage autour du monde. Parti seul de Monistrol avec son sac à dos, son voyage vient de s'arrêter au Népal pour 1 an de prison.

Muni de faux billets sans le savoir, l'Altiligérien est condamné à un an de prison au Népal

 Renaud Meyssonnier sur le départ, à Monistrol. Le tour du monde qu'il avait entrepris s'est brutalement arrêté le mois dernier à la frontière népalaise... - GAZETTE HAUTE LOIRE

Renaud Meyssonnier sur le départ, à Monistrol. Le tour du monde qu'il avait entrepris s'est brutalement arrêté le mois dernier à la frontière népalaise... - GAZETTE HAUTE LOIRE

Parti sur les routes d’un tour du monde, un jeune habitant de Monistrol-sur-Loire est emprisonné au Népal. Sans le savoir, il avait en poche des faux billets.

En mai dernier, Renaud Meysonnier, un jeune Monistrolien de 27 ans, est parti, sac au dos, faire le tour du monde. Après avoir réussi à récolter les fonds nécessaires et préparé son périple durant des mois, son rêve de gosse devient réalité. Allemagne, Pologne, Ukraine, Russie, Mongolie, Chine, Laos, Vietnam, Cambodge, Thaïlande… les pays défilent sous ses pieds, les rencontres s’enchaînent.

Change au Cambodge

Le 17 octobre dernier, le jeune Monistrolien est tiré de ses rêves. À la frontière népalaise, son tour du monde prend brutalement fin. Au moment de payer son visa, les dollars qu’il tend au douanier se révèlent être des faux. Ce que Renaud Meyssonnier ne sait évidemment pas. « Il avait changé 160 $ au Cambodge pour pouvoir acheter son visa, explique René Meyssonnier, son père. À la frontière, le garde lui a dit que ses billets étaient faux. Il a appelé la police. »

Utilisant les monnaies locales des différents pays traversés, Renaud n’a pas d’autres dollars sur lui. Il possède, en revanche, « des billets d’offrande ». Vingt-et-un exactement, d’une « valeur » faciale de 100 $. « Ce sont des imitations destinées à être brûlées en guise d’offrande aux défunts », explique René Meyssonnier. Les policiers les considèrent comme étant de la fausse monnaie.

Renaud Meysonnier est immédiatement emprisonné. Trois semaines plus tard, il est jugé et se voit condamner pour « usage de fausse monnaie ». Il écope d’une amende de 2.260 $ et… d’un an de prison ferme.

Depuis le 8 novembre, date du jugement, un petit groupe actif s’est constitué autour des parents de Renaud et une association a vu le jour. Le but étant « d’apporter à Renaud et à sa famille un soutien moral, juridique et financier, de tout mettre en œuvre pour le faire sortir le plus vite possible ».

De jour en jour, la liste de soutien au jeune voyageur s’allonge. Autant de personnes à qui les parents de Renaud envoient des nouvelles.

« Très bien traité »

Sa liaison avec sa famille se fait essentiellement par le biais de l’ambassade, « Renaud peut nous envoyer un mail d’une petite dizaine de lignes, une fois par semaine », raconte son père. C’est peu. Mais rassurant. D’autant plus qu’il « est très bien traité ». Une information capitale qui permet aux parents de tenir le coup avant d’aller rendre visite à leur fils en décembre, au Népal…

 

Informations sur le site crée pour Renaud.

 

 

 

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